La fin de votre contrat d’expatriation approche et vous vous apprêtez à passer des entretiens de mobilité pour trouver un nouveau poste ? Vous voulez réussir votre transition professionnelle à venir ? Voici 4 choses à ne pas dire en entretien de mobilité si vous voulez mettre toutes les chances de votre côté et faire évoluer votre carrière rapidement !
1/ « T’aurais pas un job pour moi ? »
Se tourner vers son réseau dans l’entreprise et poser cette question aussi directement est une démarche très maladroite. Elle sous-entend que vous êtes un peu désespéré et sans réelle motivation. Votre interlocuteur aura également tendance à vous fuir. Pourquoi ? Parce que vous allez le mettre dans une position inconfortable : soit il n’a pas d’opportunités ou bien, il n’en a pas pour votre profil. Il n’osera peut-être pas vous le dire directement et vous le mettrez dans une situation où il aura à se justifier. Il est fort à parier que celui-ci prendra tôt ou tard ses distances avec vous.
2/ « Moi ce que j’aimerais c’est un P&L ou manager des équipes ! »
Lorsqu’un DRH ou un manager vous demande ce que vous souhaitez faire ensuite, ne répondez pas l’une de ces deux affirmations. Elles sont beaucoup trop vagues. Il faut absolument étayer, justifier, expliquer votre motivation. Sinon votre demande aura peu de chances d’aboutir. Vous perdrez du temps et vous en ferez perdre à votre entreprise.
3/ « Je suis ouvert à tout ! La seule chose que je ne veux pas c’est aller dans tel ou tel pays ! »
Là encore votre demande n’apporte pas beaucoup d’informations à vos interlocuteurs puisque vous êtes « ouvert à toute proposition » ! Vous risquez de recevoir des propositions non qualifiées que vous aurez du mal à décliner si elles ne vous conviennent pas, car votre seul critère de refus au départ était de ne pas aller dans tel pays ! Bien sûr, ceci est une caricature. Mais d’une manière générale, réfléchissez à ce que vous aimeriez faire et communiquez plutôt sur ça. Et si vous souhaitez continuer à l’international, parlez plutôt des pays où vous aimeriez aller.
4/ « Vous avez prévu quoi pour moi ? »
Pour vous, la mobilité interne, c’est uniquement l’affaire des ressources humaines ! Vous estimez que c’est à eux de s’occuper de vous et de vous retrouver un poste. Par conséquent, vous avez attendu la fin de votre contrat pour solliciter un rendez-vous avec votre DRH et vous lui avez demandé « C’est quoi la suite ? ». Vous allez être sérieusement déçu ! Oui, le DRH doit vous proposer un poste à l’issue de votre expatriation mais vous devriez être davantage proactif dans cette démarche. Les DRH apprécient que leurs collaborateurs soient acteurs de leur carrière. Une attitude passive voire attentiste ne jouera pas en votre faveur et surtout, vous allez perdre du temps. Gérer une mobilité professionnelle est un long processus et il est préférable dans l’intérêt de toutes les parties que vous preniez les devants 4 à 6 mois avant la fin de votre contrat d’expatriation.
Aussi, d’une manière générale, pour réussir votre mobilité interne, rappelez-vous que vous êtes le pilote de votre carrière ! Retenez aussi qu’en entretien de mobilité, il faut toujours revenir vers votre entreprise avec une idée assez précise de ce que vous aimeriez faire.
MON CONSEIL : donnez-lui des billes pour qu’elle puisse travailler et être efficace pour vous !