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Caroline Degrave

Fondatrice du cabinet, Consultante et Coach Carrière certifiée, Caroline vous apporte également sa casquette RH. Elle met à votre service un parcours de + de 15 ans au sein de Directions Ressources Humaines de grands Groupes en France et à l’international dans les secteurs de l’Industrie, de la Santé et des Services, et plusieurs centaines d’expériences réussies en matière d’évolution professionnelle, de mobilité, de recrutement de Cadres et de gestion d’Expatriés. Elle dirige le Cabinet depuis 2014 et a accompagné avec succès plus de 450 Cadres, Dirigeants et Expatriés dans leurs évolutions professionnelles, leurs stratégies de carrière et dans le développement de leur leadership.

Carrière : êtes-vous au sommet de votre première montagne ?

Une carrière peut être symbolisée par l’image d’une montagne dont l’ascension démarre aux études et au cours de laquelle on accumule des expériences et des savoirs ; des savoirs théoriques et techniques, des savoir-faire, des savoir-faire-faire et bien entendu des savoirs-être. Son ascension est plus ou moins longue, droite, sinueuse ou pentue. Et sa quête principale est en général le succès, le statut et le matériel. Mais que se passe-t-il une fois que l’on a atteint son sommet ? Comment sait-on que l’on a atteint son sommet ? A-t-on envie de repartir de la même manière à l’ascension d’une seconde montagne ? C’est l’objet de cet article. Certains traverseront leur vie sur leur première montagne et y trouveront leur compte. D’autres, au sommet de leur première montagne, ressentiront une insatisfaction diffuse, un manque de sens ou une perte progressive d’enthousiasme qui les amènera à considérer une nouvelle montagne. Une montagne différente où la quête sera davantage celle du sens ou de la contribution aux autres. Une montagne plus alignée avec qui ils sont, leurs valeurs et priorités. Elle ne se gravit d’ailleurs pas comme la première. Ici, l’envie d’impacter, l’importance des valeurs prendront le pas sur l’ambition, la stratégie ou le succès.

 

Une histoire de déclic

  • On entend souvent des personnes ayant goûté à la réussite se dire « tout ça pour ça » ou bien « c’est bien mais suis-je heureux ? Ai-je le sentiment d’être vraiment utile ? » « Ai-je vraiment réalisé quelque chose après toutes ces années ? » « Qu’est ce qui va rester de tout ceci ? » « Tout ça au prix de … » « Qu’est-ce que je laisse comme trace, c’est quoi le sens derrière mon boulot, mes actions, mon quotidien ? ». Le déclic est là. Il n’est pas forcément question de regret mais plutôt d’un éveil éclairé sur le fait qu’elles ont avancé, évolué, progressé sans réelle écoute de qui elles sont ou de pourquoi elles ont fait telles choses, pris telles décisions. Elles réalisent souvent qu’elles ont suivi les codes affichés de la réussite et fonctionné en mode automatique.> Elles sont au sommet de leur première montagne.

 

  • Le déclic peut aussi se produire chez des personnes qui se trouvent bloquées en pleine ascension : stagnation professionnelle (plus on monte, plus l’oxygène se raréfie et plus les opportunités d’évolutions ascendantes sont rares), problème d’âge (séniorité), retour d’expatriation sans poste, discrimination positive… Autant de sujets qui les amène à s’interroger sur le sens de leur carrière et sur leur prochaine étape professionnelle. > Elles sont au sommet de leur première montagne.

 

  • Parfois encore, des déclics se font à la suite d’un échec, d’un licenciement, d’une déception professionnelle, d’un burnout ou d’un événement personnel inattendu comme une frayeur de santé, un décès d’un proche, une rupture affective qui rebattent complètement les cartes, les motivations et les priorités. -> Elles sont tombées de leur première montagne.

 

  • Il y a aussi des personnes qui, motivées par un sentiment profond de ne pas être sur le bon chemin ou de s’y être perdu, décident délibérément qu’elles ont parcouru suffisamment de chemin sur leur première montagne. Elles sont prêtes à engager des actions impactantes (démission, négociation d’une rupture conventionnelle…). -> Elles stoppent l’ascension de leur première montagne.

 

  • Et enfin, Il y a des déclics qui peuvent se produire à la suite d’une lecture, d’une rencontre, d’un voyage et qui provoquent chez certains une véritable prise de conscience sur leur impact, leur contribution ou leur « pourquoi ». Ces personnes sont en quête d’un changement et motivées à s’y engager. -> Elles sont au sommet de leur première montagne.

 

Ces déclics amènent des réflexions. Ils invitent à se questionner sur le sens des choses et à revoir certaines priorités pour ne pas/plus passer à côté de l’essentiel. Ils poussent les intéressés à vouloir gravir une deuxième montagne plus alignée avec eux, leurs valeurs et mission.

Alors bien sûr, certains décideront de rester quand même sur le sommet de leur première montagne et c’est ok. Mais il est vrai que ces interrogations ayant fait surface une fois, reviendront les chercher à intervalles réguliers. Il faudra donc prévoir d’y répondre un jour ou surtout de s’assurer de bien travailler sur le « savoir pourquoi » tel choix, tel poste, telle décision, telle action, tel combat, tel investissement… pour rester toujours connecté à qui ils sont et à ce qu’ils veulent pour eux et pour leur vie.

Du courage

 

S’il est vrai que la deuxième montagne est plus alignée avec soi, ses valeurs, qu’il est question de sens, d’impact, de complétude, le passage de l’une à l’autre demande en revanche du courage.

  • Le courage de répondre à des questions existentielles, de mieux se connaitre.
  • Le courage de réfléchir à sa mission, à ses valeurs.
  • Le courage de faire des choix, de prendre des risques, d’agir.
  • Le courage parfois de s’engager dans une voix nouvelle, ou de redescendre.
  • Le courage de savoir pourquoi on fait les choses.
  • Le courage de s’écouter, d’accepter de changer ses priorités, de ne plus accorder toute son importance aux codes traditionnels de la réussite ni à ce que l’entourage projette sur nous ou attend de nous.


Cette deuxième montagne comporte une dimension plus spirituelle ou authentique de nos actions et donc de notre travail et contribution.

En général, on sait et sent si on est prêt à la gravir et si c’est le bon moment.

 

Des questions fondamentales à se poser

Pour les personnes qui décident de s’engager sur leur deuxième montagne, il s’agit alors de trouver quelle est cette montagne. Et pour y arriver, il est clé de se poser des questions fondamentales. En voici quelques-unes pour vous aider.

  • Sur la connaissance de soi :
    Qui êtes-vous aujourd’hui ? Qui est ce que vous voulez être demain ?
  • Sur la contribution au monde (au travail mais aussi d’une façon plus large) :
    Qu’est-ce que vous voulez apporter qui irait au-delà de vos atouts, forces et compétences ?
    Quel serait le sens de telle orientation, choix, poste, entreprise, association…actions ?
    Quelle trace voulez-vous laisser ? Auprès de qui ? Et pourquoi ceci est important pour vous ?
  • Sur l’équilibre recherché :
    Qu’est ce qui me ferait me sentir « complet » sur tous les plans ? De quoi j’ai besoin pour me réaliser sur tous les plans ?
  • Sur l’engagement :
    Qu’est-ce que je veux ajouter, faire différemment, partager ? Quel engagement je veux prendre pour me sentir complet et utile ?
  • Ou encore, en vous demandant :
    Si vous avez la chance d’avoir 80 ans et que vous regardez en arrière : à quoi aimeriez-vous que cette 2ème montagne ait ressemblé ?

 

Se faire accompagner

 

Dans ces moments, vous l’aurez compris, il est question de croissance personnelle.

Se faire accompagner est important pour vous poser les bonnes questions, y répondre dans leur intégralité et vous sentir solide dans votre nouvelle ascension. Et surtout, ne croyez pas que tout va être cassé ou re construit. Il n’est pas forcément question de changement de route radicale ou de reconversion. C’est souvent, bien plus subtile.

Je partage avec vous l’exemple d’un client, Marc.

Marc est un passionné de nouvelles technologies et est aussi un business développer reconnu avec des compétences additionnelles en marketing, communication, stratégie et gestion de projet. Il a travaillé en France et à l’étranger, dans de grands groupes et plus petits. Il connait très bien l’éco système des starts up dans lequel il se sent à priori mieux. Il a aussi créé et co dirigé un cabinet de conseil. Dans sa carrière, il a fait un burnout dont il s’est remis. Et dernièrement, suite à un conflit de valeur, il a décidé de quitter son employeur. Il aime écrire, il aime porter haut des sujets et animer des conférences. Il est également extrêmement sportif et explique que le sport l’a sauvé et le sauve encore. Il souffre en effet d’une grave maladie. Il est passionné de voyages, aime partager et construire des aventures pour sa famille et ses amis. C’est un homme de valeurs, bienveillant et particulièrement humain. Il a aussi accompagné son papa dans sa vieillesse. Il sent qu’il y a un besoin de bonheur dans les hôpitaux, besoin d’attention. Aujourd’hui, il ressent le besoin de construire une suite professionnelle différente ; plus à l’écoute de qui il est, de ce qu’il aime et davantage tournée vers les autres. Est-ce le burnout qui a été son déclic ? Sa rupture professionnelle ? Sa maladie ? L’ensemble ? On ne sait pas. Mais il explique qu’il se sent comme un devoir d’aider les autres : enfants, adultes, personnes âgées dans la maladie pour leur donner de l’espoir. Il sent qu’il peut être un exemple. Il sent qu’il peut utiliser ses compétences métiers, techno, ses passions et en faire quelque chose d’utile. Il utilise le mot « mission ».

Quand nous avons commencé à travailler ensemble, ma mission était est claire : l’aider à décrocher un nouvel emploi. Mais derrière, je savais qu’il était aussi question d’oser ou pas créer son entreprise au service d’une mission. Il en avait envie mais il avait peur : « ai-je raison ? est-ce faisable ? n’est-ce pas trop risqué vis-à-vis de ma famille ? est-ce le bon moment ? quelle entreprise créer, pour apporter quoi ? pourrais-je en vivre ? Et s’il était préférable que je retourne en entreprise ? (Je suis face à une réalité, j’ai une famille, des frais, et besoin d’une rémunération stable) ».

Résultat :

Il vient de décrocher un poste de Head of Business Development dans une start up orientée tech. Il a finalement décidé de continuer à s’appuyer sur ses forces et de sécuriser l’aspect matériel. Bien entendu, ce n’est pas n’importe quelle start-up ! Sans la dévoiler, elle a un impact social et c’est important pour lui. Il ne va donc pas créer sa société ou plutôt, pas tout de suite. Il va en parallèle, développer une plateforme libre d’accès à destination d’enfants et d’adultes malades. Dans cette plateforme, il y aura des articles, des podcasts, des interviews de sportifs inspirants. Il filmera peut-être ses aventures sportives, ses voyages. Il va apporter de la vie, de l’inspiration et encourager les personnes malades à tenir bon. Le schéma n’est pas encore définitif, le contenu non plus. Mais c’est en chemin. Lorsque ce sera fait, il aura répondu à son pourquoi, à sa mission, ou en partie au moins. Il aura une autre identité pour les autres, une autre existence ou utilité. Il pourra utiliser les nouvelles technologies, ses talents d’écriture, d’orateur, ses passions et sa connaissance du milieu hospitalier. Ce sera cohérent et gérable avec sa prise de poste. Il pourra aller rencontrer les hôpitaux, les convaincre de donner accès à cette plateforme aux patients. Il pourra mettre en place un jour des abonnements premium, des voyages organisés avec les malades… Bref, cette idée de plateforme répond à son pourquoi et pourra peut-être un jour, devenir un business dans lequel le succès et l’argent ne seront que le résultat de quelque chose de plus authentique.

Au plaisir d’échanger et de vous accompagner si cet article vous a interpelé.

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Une réponse

  1. Très bel article Caroline!
    Je pense avoir déjà été en haut de plusieurs collines! Je suis parti à l’assaut de la prochaine!
    A très bientôt!
    Bonne continuation!
    Thomas

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