Changer de poste est une expérience d’une grande intensité et souvent très stressante entre excitation, pic de motivation, attente, hésitation… Nous sommes confrontés à l’incertitude de la suite, à une solitude face à nos choix professionnels que l’on sait engageants pour notre carrière et impactants pour notre entourage. Ce sont également des périodes de compétition où nous sommes jugés sur nos capacités, notre potentiel… Si en plus, il y a peu d’opportunités dans l’entreprise, que les premières pistes poursuivies avortent, que vous avez le sentiment de ne pas être soutenu par votre hiérarchie ou réseau pour chercher le bon prochain poste, ce sont souvent des doutes qui s’installent.
Cette anxiété est encore plus forte chez les expatriés pour qui le « entre deux postes » est très challengeant ; dû en partie à la date butoir imposée par le contrat d’expatriation, cette nécessité de changer de poste « dans les temps », et la réorganisation familiale que va impliquer la prochaine affectation ou retour.
Changer de poste n’est pas de tout repos, et bel et bien anxiogène
Pour autant, je vous invite à relativiser : cette transition reste une expérience tout à fait «banale» dans le sens où vous allez vivre plusieurs changements au cours de votre carrière, plusieurs évolutions, plusieurs redirections… Et pour vous aider dans ce sens, je vous partage 7 conseils :
(1) GARDEZ CONFIANCE
Restez positif pour attirer du positif. « ca va aller, j’ai fait ce qu’il faut » « dans tous les cas, j’ai/je fais de mon mieux » « Si ce n’est pas ce poste, ce sera un autre » « Objectivement, le timing n’était pas bon… ».
(2) RACCROCHEZ VOUS AUX FEEDBACKS
C’est essentiel pour ne pas vous mettre à douter de vos capacités et compétences si votre changement de poste tarde à venir ou quand les autres autour de vous sont promus…
(3) MONTREZ-VOUS UN MINIMUM PATIENT
Il est important de se rappeler que la notion de temps qui passe n’est pas la même quand on est soi-même concerné. 2 semaines est une éternité lorsque vous êtes en position d’attente mais pour l’entreprise, cette durée est très courte.
(4) METTEZ-VOUS DANS L’ACTION
Agir / Etre acteur de/pour sa mobilité est excellent. Vous êtes concentré sur vos rendez-vous, sur les relances, les personnes à rencontrer…vos entretiens. Même si les choses n’aboutissent pas tout de suite ou comme vous le voudriez, au moins elles avancent et c’est satisfaisant.
(5) RESTEZ CONCENTRE ET INVESTI SUR VOTRE POSTE
C’est parfois le plus difficile, rester performant, motivé, impliqué sur votre poste alors que votre esprit est ailleurs, en quête de la suite. Pour autant, faites-en un point d’attention. Restez mobilisé pour ne pas trop penser. Et la perception que vous donnerez n’en sera que meilleure.
(6) SÉCURISEZ-VOUS SI VOUS EN RESSENTEZ LE BESOIN
Posez sur papier vos peurs « Si les choses traînaient, qu’il n’y avait pas de poste … », « Si je n’avais d’autres choix que de rechercher en externe… », « Si je me retrouvais à accepter un poste qui ne me plait pas… » et, apportez-y des solutions et des plans d’actions concrets. En réfléchissant à ce que vous feriez si le scénario catastrophe se présentait, beaucoup d’entre vous se rassurent et vivent beaucoup mieux le présent. Essayez !
(7) PARTAGEZ
Évitez la solitude. Au minimum, partagez avec vos mentors et/ou amis sincères pour verbaliser, être conseillé et écouté lors de cette transition. Mais l’idéal est de vous faire accompagner par un professionnel pour gérer sereinement cette étape et piloter au mieux votre mobilité. Je propose un service dans ce sens où je vous accompagne dans la mise en œuvre concrète de votre évolution professionnelle ; une collaboration de A à Z pour que les choses avancent en votre faveur, rapidement et efficacement. Pour découvrir ce service, cliquez-ici.