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Caroline Degrave

Fondatrice du cabinet, Consultante et Coach Carrière certifiée, Caroline vous apporte également sa casquette RH.
Elle met à votre service un parcours de +15 ans au sein de DRH de grands Groupes en France et à l’international dans les secteurs de l’Industrie, de la Santé et des Services, et plusieurs centaines d’expériences réussies en matière d’évolution professionnelle, de recrutement et de gestion d’expatriés. Elle a créé le Cabinet en 2014 et a accompagné avec succès +500 Cadres, Dirigeants et Expatriés.

Elle est associée à Gilles, son époux. Ingénieur de formation, diplômé de l’Ecole Polytechnique et des Ponts et Chaussées, il a vécu et travaillé à l’international, occupé des fonctions de gestion de projets, évolué en Direction Financière, en Direction d’Opérations et en développement de Business dans l’Energie et l’Industrie. Il a connu des scale-ups, des acquisitions, des crises, des restructurations, a managé de nombreuses équipes et a vécu lui-même des évolutions professionnelles, des expatriations, des transitions. Aujourd’hui, Consultant Carrière et Mentor au sein de cabinet, il fait bénéficier à ses clients de toute son expérience. 

Un poste au siège après un poste opérationnel : opportunité ou repoussoir ?

un poste au siège après un poste opérationnel

Votre entreprise vient de vous proposer un poste au siège mais cette nouvelle ne vous convient pas voire même vous rebute. Pourtant, un passage au siège peut être une opportunité qui peut avoir un retentissement important sur votre carrière. Cet article fait un point sur les bénéfices auxquels vous pouvez vous attendre en acceptant ce type de mission et ce à quoi potentiellement vous vous exposez en cas de refus.

Poste au siège : accepter ou refuser ?

Si le passage au siège est rédhibitoire pour vous, c’est que vous faites certainement partie des profils qui apprécient d’être aux manettes ! Vous aimez le management direct et avoir de l’impact. Vous affectionnez les relations de proximité avec les équipes et les clients. L’ambiance feutrée des sièges, loin du terrain et du business, vous fait fuir tout comme les jeux politiques qui y sont souvent associés.

Si vous vous reconnaissez dans cette description, et que votre management vient de vous faire une proposition de poste au siège, vous êtes certainement déjà en train d’hésiter voire de vous préparer à la refuser, ou de vous demander si le moment n’est pas arrivé de regarder ailleurs. Je vous propose de lire ce qui suit avant de prendre une décision.

Vous hésitez à accepter ?

De prime abord, mon conseil serait de jouer le jeu mais en ayant pleinement conscience à la fois des effets positifs de ce type de poste, de vos atouts ou non pour le tenir et surtout de votre capacité de résilience si le poste ne vous attire pas du tout.

Des postes de passage

Si vous n’êtes vraiment pas à l’aise, plutôt que d’exprimer vos interrogations à l’entreprise (ce qui n’est jamais idéal), il peut être intéressant d’en faire une mission intermédiaire plutôt qu’un poste, ou d’en cadrer la durée à 1 ou 2 maximum. Pourquoi ? parce que les refus ne sont jamais évidents et qu’ils peuvent impacter une dynamique de carrière.

Quelles sont les conséquences en cas de refus ?

En déclinant ces postes au siège, vous faites passer un vrai message à vos managers. En effet, effectuer une mission au siège est souvent un passage obligé dans les grands groupes pour faire un saut en termes de responsabilités ou de niveau de poste. Ces postes permettent de développer des compétences qui sont souvent essentielles pour évoluer ensuite vers des fonctions opérationnelles plus importantes ; des fonctions qui demandent d’avoir plus d’impact, de visibilité et de savoir vous appuyer sur des réseaux plus forts et plus étendus.

Voici quelques témoignages recueillis auprès de mes clients qui soulignent les compétences acquises grâce à un poste au siège :

  • Je n’ai pas trop aimé ces années mais je dois reconnaître qu’elles m’ont permis de tisser un réseau plus large qui me sert aujourd’hui.
  • J’ai apprécié de pouvoir faire bénéficier de mon expérience terrain. J’ai eu le sentiment de pouvoir contribuer en travaillant à la source.
  • Ce passage m’a donné un positionnement, de l’importance aux yeux des autres.
  • Sans ce poste transversal, je n’aurais pas eu ce poste en Asie. J’ai pu aider la BU locale et me faire connaître des dirigeants de la zone.
  • J’ai étoffé mes compétences, j’ai appris à communiquer différemment, à influencer, à convaincre d’autres acteurs et surtout à avoir des perspectives transverses.
  • Ça m’a permis de me mesurer à mes pairs.
  • J’ai une conscience plus fine des enjeux financiers Corporate.

En refusant un poste au siège, vous pouvez potentiellement créer votre propre plafond de verre.

Par ailleurs, les postes basés au siège représentent des passerelles intéressantes si vous envisagez à moyen de terme d’évoluer en externe dans une autre grand groupe.

Sauf exception, un nouvel employeur ne vous confiera pas immédiatement un poste opérationnel comme la responsabilité d’une BU ou d’un P&L. Il vous proposera souvent un poste au siège pour comprendre leur culture, leur fonctionnement et vous aider à tisser un nouveau réseau. Vous serez plus en capacité de le convaincre si vous avez déjà coché cette case dans votre précédente entreprise en plus de vos rôles très opérationnels. 

En revanche, si vous envisagez la suite de votre carrière, à court ou moyen terme, dans une plus petite entreprise, alors, refuser un poste au siège fait plus de sens.

Ne pas se forcer pour se forcer

Il n’est bien sûr pas question de souffrir ou de vous mettre en échec. Vous vous connaissez suffisamment pour savoir si vous saurez vous adapter à ce nouvel environnement et performer. Vous n’avez aussi peut-être pas envie subir ces rites de passages, d’aller vers ce qui ne vous plait pas, ni de vous mettre en défaut, le cas échéant.

Il ne faudrait pas non plus que vous viviez cette expérience avec de l’amertume comme j’ai pu parfois l‘entendre :

  • J’ai l’impression de perdre mon temps, de perdre en impact.
  • Je me sens beaucoup moins visible qu’avant, tout ce que je fais est dilué.
  • Ce n’est pas clair, tout le monde travaille sur tout.
  • Je manage certes mais en fonctionnel, ça n’a rien à voir.

Souvenez-vous que l’essentiel reste d’aligner vos choix avec vos aspirations professionnelles à long terme et votre bien-être au travail.

Au-delà des conventions, la réussite professionnelle passe aussi par l’épanouissement personnel.

Sans compter que les parcours purement opérationnels sont d’une richesse incroyable, notamment dans les ETI ou grosse PME.

Conclusion : accepter ou refuser ?

Il s’agit comme toujours, d’une question très personnelle.

Avec plaisir pour en discuter et vous accompagner le cas échéant, à prendre une décision éclairée et assumée.

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