Votre contrat d’expatriation s’achève cet été et vous n’avez toujours pas de poste en vue ? Il est prévu que vous retourniez dans votre service précédent ? Le poste au retour que l’on vous propose ne vous convient pas ? Ou encore, vous venez juste d’apprendre que votre retour va être précipité, qu’il est finalement prévu pour cet été … Pas de panique, pas de perte de motivation ni de confiance en vous ! Avant d’envoyer votre CV en externe, retenez ceci :
1/ A défaut de poste concret, s’il vous est proposé une mission intermédiaire, considérez-la. Ce n’est pas une punition ! Si vous prenez bien soin de la délimiter dans le temps et de lui donner un sens par rapport à vos compétences et vos acquis, cette mission temporaire pourra devenir un atout qui vous permettra de rebondir sur un poste intéressant. Vous vous reconnecterez à votre réseau, pourrez en créer un autre et serez davantage en mesure de détecter des opportunités. Donc si elle n’est pas spontanément proposée par votre entreprise, réfléchissez à en suggérer une qui serve le plus possible vos intérêts (tant qu’à faire…) : « Quel sujet, quelle étude, quel projet pourrais-je mener ? Un projet qui s’appuierait sur mes compétences acquises ? Qui me permettrait de renouer avec… ? Dans lequel je pourrais apporter…. ? Qui me rapprocherait de cette activité ? Ou encore, qui m’exposerait davantage en externe…. ? ». Une mission intermédiaire peut être l’opportunité d’une transition qu’elle soit désirée ou imposée. Et elle a le mérite de vous occuper, de vous donner un titre, un rôle, un agenda, des échanges, un objectif, des résultats … bref une continuité et un peu plus de temps pour préparer la suite.
2/ Utilisez le retour dans votre ancien service pour vous réapproprier les codes de votre entreprise en France, pour recréer votre réseau et comprendre comment votre entreprise a évolué. Certes, vous n’étiez pas totalement déconnecté de celle-ci en expatriation mais vous n’étiez pas 100% connecté non plus … faute de temps, de priorités, d’objectifs. Renseignez-vous sur les enjeux et les défis auxquels votre entreprise et ses différentes activités doivent faire face. Rencontrez un maximum de managers, soyez curieux, réseautez et servez-vous de l’ensemble pour nourrir une réflexion de fond pour la suite et pour proposer une suite professionnelle plus précise, en parfaite adéquation avec vos besoins et ceux de votre entreprise. Votre entreprise n’en sera que plus efficace ! Elle saura quoi chercher et dans quelle direction. Vous pourrez également réaménager (autant que possible) votre poste actuel, l’orienter différemment, mettre l’accent sur un sujet spécifique, lui redonner un semblant de sens au regard de votre projet …bref, vous faciliter la transition vers votre prochain poste idéal.
3/ Acceptez ce retour imposé et soudain. Oui, la période va être délicate pour vous ; votre entreprise le sait. N’ayez donc pas de scrupules à focaliser votre attention sur les aspects plus personnels que professionnels. Du moins, pendant un temps. En effet, entre réorganisation familiale, logistique, recherche de logement, déménagement, inscriptions scolaires, et l’aspect psychologique du retour, la nostalgie de l’expatriation ou encore l’inquiétude professionnelle…vous n’aurez pas forcément l’énergie de vous lancer dans une démarche immédiate de mobilité interne, d’entretiens ou même d’initier une recherche externe. Il y a un temps de “digestion”, de “maturation” et de “préparation” incompressible pour rebondir en interne comme en externe (si cela s’avérait votre choix). Toute précipitation serait finalement dommageable.
Retenez (si cela peut vous conforter) que votre situation n’est pas isolée. Les retours d’expatriations sont compliqués à gérer dans beaucoup d’entreprises. Il n’est pas si facile que cela pour les Directions des Ressources Humaines d’anticiper, de gérer des retours soudains, nombreux, ou encore de faire en sorte que des postes adéquats soient disponibles à votre retour. Vous êtes en plus sorti du scope pendant quelques années, de nouvelles personnes (RH et opérationnels) sont arrivées, elles ne vous connaissent pas/plus forcément. Il va falloir réactualiser les choses. Rappelez-vous que l’entreprise n’a pas vraiment les moyens ni le temps de mesurer comment vous avez évolué ni d’identifier précisément ce que vous souhaitez faire désormais…Quand il s’agit d’un retour précipité, c’est pire encore. Les erreurs de casting au retour ou les non castings sont fréquents. Utilisez donc cette période, donnez lui un sens, faites en sorte qu’elle vous serve. Il sera plus facile d’agir dans un second temps (qui n’est d’ailleurs pas si lointain…).
Typiquement, réfléchissez à initier un accompagnement pour clarifier votre projet professionnel au retour et pour accélérer votre rebond. Vous pouvez aussi le solliciter auprès de votre entreprise. Elle a tout à y gagner.
Voici quelques témoignages de clients qui ont fait cette démarche.
Pour me contacter et en savoir plus sur mes accompagnements, cliquez ici